Lettre ouverte en réponse à un message

Lettre ouverte en réponse à un message, d’un père d’élève de Ste Thècle, mis sur les réseaux sociaux…

Ce message n’aurait en principe jamais dû nous parvenir. Mais quand les « amis » des « amis » deviennent aussi « nos amis » et nous le font ainsi parvenir, étant très choqués par les propos tenus…

Nous sommes, à notre tour, stupéfaits par ces critiques profondément déloyales, non argumentées et injustifiées.

Alors, il devient sans nul doute urgent d’y répondre dans la vérité et la sincérité, avec honnêteté en citant certains passages de ce message.

« Vraiment Ste Thècle, c’est du grand n’importe quoi » :

Depuis huit ans, l’enfant de ce père est élève de notre école. Nous le remercions donc d’avoir su nous faire confiance durant toutes ces années !

« (Et je ne parle même pas de leur gestion calamiteuse du décès du petit en début d’année…) » :

Nous avons été profondément choqués mais aussi bouleversés par cette critique six mois après les faits.

Ce petit est un enfant de CM2, décédé suite à un accident à son domicile. Tout le groupe scolaire a fait face, aidé par des psychologues, pour accompagner la famille de cet enfant, les élèves et leur famille, les équipes.

C’est une situation extrêmement douloureuse et difficile à laquelle nous avons essayé de répondre de notre mieux, dans le souci de chacun.

Nous avons eu de très nombreux retours positifs sur notre gestion, des remerciements et de la reconnaissance.

Nous pouvons, bien sûr, entendre que certains auraient peut-être voulu plus. Nous avons été disponibles pour cette écoute et attentifs aux demandes. Cela passe par un dialogue, une rencontre mais certainement pas par un message de dénigrement non constructif, six mois après sur « facebook »…

Nous remercions les personnes qui nous ont alertés, pour le bien de notre groupe scolaire. Nous mesurons encore plus l’urgence de continuer à former, les jeunes de notre groupe scolaire, aux dangers des réseaux sociaux, aux contenus des messages vus, partagés, écrits et aux limites du possible dans la communication de chacun.

Pour qu’ils deviennent ainsi des jeunes et des adultes responsables soucieux de la vérité, de l’altérité et ancrés dans une démarche de dialogue respectueux et constructif.

                                                                                Le Chef d’établissement 1er degré,

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